Sept ans déjà !!!
Santé durable et changement climatique : une corrélation enfin officialisée
Auteur et Sources : Guy Roulier l Ostéopathe (D.O.), ex. kinésithérapeute M-K (D.E), Phyto-aromathérapeute (D.U.), Energétique chinoise (D.N.A.), Naturopathe (D.N.)
Mise en ligne Par Sophie Bizé
Cet article date de 7 ans déjà !!!
Que de temps perdu !!! Il n'est pas trop tard, mais il est plus qu'urgent d'agir en profondeur.
La canicule nous a fait prendre conscience que le réchauffement climatique est une dure réalité et que l'homme a sa part de responsabilité ne serait-ce que par sa mauvaise gestion de l'eau, ses cultures intensives et destructrices de la couche d'humus, véritable éponge vitale des sols, la déforestation ravageuse et irraisonnée de l'Amazonie et des forêts tropicales et tempérées d'Afrique et d'Asie, forêts mal gérées, mal surveillées, laissées au bon vouloir des spéculateurs de la filière bovine ou des monocultures intensives pourvoyeuses de viandes ou d'aliment pour bétail !
Voir l'article sur l'agroforesterie écrit après mon retour de voyage en Amazonie, il y a déjà plusieurs décennies et repris récemment dans les actualités de naturemania !
La crise de l'eau, à laquelle s'ajoute la crise alimentaire mondiale touchant les plus pauvres, les plus vulnérables nous fait prendre conscience des limites de notre planète. La surpopulation humaine est un vrai problème à ne pas occulter, notre planète peut supporter 8 milliards d'individus pour que leurs besoins élémentaires soient satisfaits.
Aux responsables politiques de tous pays d'agir pour éduquer, responsabiliser, former chaque individu pour qu'il se prenne en charge et participe à l'effort collectif qu'il va falloir fournir pour avoir une chance d'échapper aux désastre humanitaire et écologique annoncé !
Article texte intégral :
Le 12 décembre 2015, 195 chefs d’Etat ont écrit une nouvelle page de l’histoire du monde, engageant l’avenir et la santé durable des habitants de la planète. Pour la première fois un accord unanime et universel a été approuvé pour la mise en œuvre des moyens de réduction de l’impact de l’activité humaine sur notre environnement et des conséquences sur notre santé, celle de nos enfants et petits-enfants…
La COP 21 a constitué un bond majeur pour la prise de conscience de l’importance de l’environnement pour la protection et la survie des espèces terrestres, mais surtout elle a donné des perspectives d’actions concrètes immédiatement applicables.
Même si le texte de l’accord n’est pas contraignant, son adoption lance enfin le processus de réduction des pollutions coresponsables du réchauffement climatique et des maladies mortelles d’origine environnementale.
La mobilisation et les actions concrètes au niveau de la société civile, des associations, des entreprises œuvrant dans le développement de solutions innovantes en matière de protection de l’environnement, d’énergie et de santé durable permettront d’assurer le succès, la pérennisation et la consolidation de cet accord. Nous ne pouvons que remercier sincèrement les responsables politiques et les associations qui ont initié et porté cet accord jusqu’à son adoption définitive.
Cet accord aurait du permettre de « booster » les actions actuelles et futures en faveur de la santé durable pour tous les peuples.
Tant les patients que les professionnels de santé prennent véritablement conscience que les effets de notre environnement sur notre système de santé, jusqu’alors dirigé à 98% vers les soins (contre seulement 2% pour la prévention), doit prendre un virage du « tout curatif" vers la "priorité au préventif". Le volet environnemental constitue une donnée essentielle, jusqu’à ce jour totalement négligée par notre système de santé.
La protection de l'environnement constitue désormais officiellement et mondialement un enjeu de santé publique, non seulement dans les pays émergents, ce qui est une évidence en terme de ressources pour faire face aux besoins essentiels à la survie et au développement durable, mais aussi dans les pays industrialisés victimes d’une pollution généralisée qui se retrouve dans nos poumons, nos assiettes et par voie de conséquence, au sein même de nos cellules et de leurs santé.
Les systèmes de soins des pays développés, bien que de plus en plus techniques et efficaces, s’avèrent de moins en moins efficients car ils ne traitent pas les causes des maladies dites « de civilisation », exposant aux rechutes et à l’aggravation des pathologies et le coût social de plus en plus élevé. La prise de conscience de ces causes se résume à un mot-clé « prévention », et concerne notamment, les risques environnementaux. Cette notion d’environnement élargie comprend non seulement le milieu naturel, mais également le milieu du travail, l’ergonomie du poste de travail, l’ambiance sociale, l’environnement sociétal. Soit on se contente de soigner, soit on s'intéresse aux causes afin de limiter les facteurs de risques.
Nous devons réviser sérieusement et en profondeur la définition ancienne de la santé et adopter celle de la Santé Durable (pilier central du Développement Durable) car l’absence de maladie dans un environnement dégradé n’est qu’une illusion, la maladie ne se déclarant le plus souvent que des années après l’exposition aux risques. Même si la durée de vie augmente en France, l’espérance de vie en bonne santé diminue, démontrant ainsi le caractère urgent d’une réorientation vers la prévention santé durable.
La Santé durable ça s'apprend ! formez-vous !
Tout reste encore à faire et à inventer, mais nos actions sur le terrain, menées sans relâche depuis plus de 15 ans en faveur de la Santé Durable sont désormais relayées et portées par la Chambre Nationale des Professions de la Santé Durable et la Fondation pour une Santé Durable dont les missions se complètent et se renforcent.
Nous ne réussirons ce changement salutaire que si chacun d’entre nous est exemplaire, prend en charge sa santé et la préserve, participe à l’amélioration de son environnement et soutienne activement les associations qui s’investissent dans la promotion de la Santé durable.
Boutique en ligne : E-books, vidéos de formation à la santé durable.
Auteur et Sources : Guy Roulier l praticien libéral en exercice : Ostéopathe (D.O.), ex. kinésithérapeute M-K (D.E), Posturologue, Phyto-aromathérapeute (D.U.), D. en Energétique chinoise (D.N.A.), Naturopathe (D.N.), consultant en Santé durable.
Article publié le 12.12.2015
Courriel : naturemania@naturemania.com
Mis en ligne par Sophie Bizé